A propos

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A propos

La Chambre d’agriculture anime l’association des salariés agricoles du Tarn dont les missions principales sont :

  – D’informer les salariés agricoles sur des questions liées à leur vie professionnelle ou sociale.
– De valoriser les métiers agricoles à travers des nombreuses activités et animations
– De sensibiliser à la formation professionnelle indispensable tout au long de la vie.

Nos missions

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Journée Spéciale

On organise des journées spéciales de formation majoritairement ou bien pour promouvoir les métiers des salarié(es) agricoles.

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On participe a des événements agricoles pour assurer une présence pour les salarié(es)  agricoles.

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Guide du salarié(e)

Notre touche personnel est dans ce guide du salarié(e) pour répondre au mieux aux demandes et aux interrogations des salarié(es)

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Stratégie 2020-2023 de l'Association des salariés agricoles du Tarn

Strat asso

Historique

  

De gauche à droite :

François REGGIANI,

Michel MARCOUL,

Bernard BLIN,

Félix TUSSEAU

Photo du 17 avril 1999

L’ASAVPA a été créée à la demande des Syndicats des Salariés des Exploitations Agricoles qui siégeaient à la Chambre d’Agriculture.

Les exploitants agricoles avaient leur structure de vulgarisation, il était souhaitable que les salariés puissent aussi bénéficier de la vulgarisation et de la formation professionnelle pour être plus performants auprès de leur employeur. Cela n’a pas été sans mal, il y a eu de nombreuses négociations de la part des élus salariés.

 A une session de 1964, l’accord de principe a été accordé par la Chambre d’Agriculture du Tarn, et ainsi l’ASAVPA a vu le jour à la fin de cette même année (24 décembre 1964), tout d’abord avec un animateur à mi-temps. Maurice BOURDONCLE, assura l’animation des ASAVPA de l’Aveyron et du Tarn jusqu’au début 1967. A cette date, la Chambre d’Agriculture pris en charge un animateur à plein temps, Louis STEFFAN qui assuma l’animation de l’ASAVPA du Tarn durant  11 ans.

Au début des années 70, un temps fort a été le tournage du film

“Les Oubliés”, dans le cadre de Télé Promotion Rurale, laquelle couvrait deux régions : Midi-Pyrénées et Aquitaine.

Comme j’avais négocié la création de l’ASAVPA du Tarn en siégeant aussi à la Chambre Régionale d’Agriculture, par mes demandes réitérées, j’obtenais que les besoins des ASAVPA soient pris en compte pour faire connaître les salariés, pour qu’ils soient considérés et que leurs besoins d’émancipation soient réels et reconnus. Par ce film, les auteurs voulaient dénoncer des situations déplorables, tout en montant des cas ou les salariés se voyaient reconnus. J’ai participé au tournage et au visionnage du film, afin de sortir une copie qui corresponde à la réalité vécue par les salariés de nos régions. Ce film a été très demandé auprès de la Cinémathèque Nationale… C’est dire qu’il a été apprécié à l’époque.

Beaucoup d’autres réalisations seraient intéressantes à relater, surtout dans un historique. Mais je suis sûr que d’autres que moi s’en ferons les portes paroles, et seront aussi fidèles sinon plus.

En ce qui me concerne et en terminant, je voudrais simplement ajouter que n’étant qu’adhérent, j’avais toujours soutenu, aidé et encouragé les actions de votre ASAVPA.

17 avril 1999

Identité

Nom: BERNADOU

Prénom: Michel

Elu salarié

chambre d’agriculture du Tarn

Identité

Nom: TUSSEAU

Prénom: Felix

Premier Président ASAVPA Tarn

Déterminé à poursuivre le métier que j’avais choisi depuis mon plus jeune âge, je suis arrivé dans le Tarn le 25 février 1959. La modernisation de l’agriculture et la nécessité d’exploitation plus vaste pour une meilleure rentabilité du matériel ont obligé une partie de la jeunesse rurale du Maine et Loire a s’expatrier vers le Sud de la France ou la région parisienne. Mon choix c’est porté sur la première solution. Arrivé dans le Tarn et étant déjà

atteint du virus syndical, mon souci c’est porté vers la recherche d’un syndicat de salariés agricoles. Ayant appartenu pendant ma jeunesse à des mouvements d’action catholique (JAC), c’est vers la CFTC (devenue depuis CFDT) que s’est porté mon choix.

J’y ai rencontré de bons camarades soucieux comme moi de faire évoluer la profession de salarié agricole. Très vite, nous avons compris que revendiquer de meilleurs salaires et de meilleures conditions de vie était insuffisant, pour accéder à une véritable évolution, il fallait aussi être de bons professionnels, être au courant des techniques modernes. Bien entendu, il ne fallait pas compter sur les employeurs pour nous aider à acquérir ces compétences. De ce soucis est née l’ASAVPA : association qui aiderait les salariés d’exploitation à devenir de véritables professionnels. La mise en place a été laborieuse : les employeurs voyaient d’un mauvais œil leurs salariés devenir plus compétents, non pas qu’une meilleure compétence les dérangeaient, mais ils avaient peur pour leur portefeuille. Qui dit plus compétent, dit aussi meilleure rémunération. Heureusement, une petite minorité de jeunes exploitants avaient l’esprit un peu plus ouvert et comme ils ont réussi à prendre la tête des organismes agricoles, cela nous a un peu facilité la tâche.

L’ASAVPA du Tarn a été créée en 1964, j’en fus le premier Président et Maurice BOURDONCLE le premier animateur à mi-temps entre le Tarn et l’Aveyron. Au bout de quelques années, l’activité de l’animateur était tellement prenante que Maurice BOURDONCLE est devenu animateur sur l’Aveyron et Louis STEFFAN a été embauché pour l’animation de l’ASAVPA du Tarn. Le travail de l’animateur était ingrat : il fallait aller contacter les salariés sur les exploitations, inutile de vous dire qu’il n’était pas accueilli à bras ouvert par les exploitants, ce n’était pas avec la fourche, mais peu s’en faut.

Malgré ces difficultés, l’ASAVPA a fait son chemin, et 35 ans après l’association est bien présente et j’en suis sûr apporte encore de nombreux services aux salariés d’exploitations agricoles. Pour ma part, après avoir changé plusieurs fois de profession pour raison de santé, je suis un retraité heureux et actif.

Bon vent à l’ASAVPA et que pendant de nombreuses années encore, elle aide au mieux-vivre des salariés d’exploitations agricoles.

17 avril 1999

Comment suis-je venu à l’ASAVPA ?

C’est un collègue salarié, un voisin qui m’a invité à une Assemblée Générale qui se tenait à Réalmont.

D’abord, j’ai écouté les rapports comme tout le monde, ensuite j’ai posé pas mal de questions sur l’Association, et comme le Président me sentait un peu curieux, il m’a gentiment invité à rentrer au Conseil d’Administration, ce que j’ai fait, et j’ai été bombardé secrétaire, ce qui n’a pas été du goût de certains membres du Conseil, ne me connaissant pas : qui est ce type ? d’où il vient ? qu’est ce qu’il fait ? Et en temps que secrétaire, j’avais quand même mon mot à dire. Les choses se sont arrangées au bout de quelques temps, puisque je suis devenu Président deux ans plus tard. Encore une nouvelle tâche que je connaissais très peu, mais il a bien fallu s’y habituer avec l’aide d’un animateur qui lui, était bien au courant de la situation.

Ce que l’ASAVPA m’a apporté ?

Mieux connaître le milieu des salariés agricoles d’exploitation, les structures du monde agricole, ses organismes : Chambre d’Agriculture, DDAF, ANDA, MSA, tant au niveau Départemental que Régional, et même National. Il m’a semblé qu’à un certain temps l’ASAVPA vivait seule dans une sorte de circuit fermé, que tout ce petit monde était intouchable, et qu’il ne fallait pas l’approcher de trop près. Nous avons pris la décision de demander audience auprès de ces Messieurs pour mieux se connaître, et discuter de notre avenir, et du financement qu’on voulait bien nous accorder en plus de la mise à disposition de l’animateur .

L’ASAVPA m’a permis de côtoyer de près beaucoup de personnes que je n’aurais pas connues au niveau Régional, même National ; c’est aussi une ouverture d’esprit.

Au niveau des activités de l’ASAVPA, faire de nouvelles connaissances encore et toujours, c’est cela la richesse que vous apportent les associations quelles qu’elles soient. Richesse par l’information et la formation des hommes et même professionnelle, toujours de nouveaux contacts. C’est aussi apprendre à vivre et à travailler avec les autres, avancer toujours plus.

 Les temps forts de l’ASAVPA?

C’est dans les années 79 à 85 où nous avons obtenu les APIN (Actions Prioritaires d’Intérêt National) avec un financement de 40 000 F pendant 4 ans pour développer les ASAVPA. L’ASAVPA du Tarn a employé cet argent pour faire connaître l’association plus en profondeur. Nous avons organisé des dîners-débats en soirée, où nous parlions de l’ASAVPA, et de tout autre chose : le droit des salariés, et aussi bien sûr de la convention collective et des salaires. Toutes ces soirées furent riches en rebondissements, même quelques retraités y participaient pour conserver les liens d’amitié. Nous avons même participé à un concours à Avignon, à la Cité des Papes, ou était présentées de nombreuses initiatives locales.

Les APIN finis, nous ne pouvions rester à rien faire, nous avons engagés des travaux sur l’emploi, et les groupements d’employeurs. On a d’abord commencé à nous traiter de fous, il n’était pas imaginable qu’un salarié travaille pour plusieurs employeurs en même temps. Nous revenions à l’esclavage ou au film qui avait été tourné quelques années plus tôt : “Les oubliés”.

Nous avions déjà discuté avec des partenaires du monde agricole, et l’Inspection du Travail de l’époque : Monsieur PINO qui était d’accord sur l’idée, mais tant que la législation ne serait pas mise en place au niveau fiscalité surtout, il n’y aurait pas de groupement d’employeurs. A savoir que l’idée n’était pas si mauvaise, puisque le Conseil Général nous a même octroyé une petite subvention pour que nous puissions faire une enquête, pour connaître les besoins en main d’oeuvre, auprès d’une quarantaine d’agriculteurs. L’idée a fait son chemin au niveau régional, on peut voir le résultat aujourd’hui. Il y a eu aussi le 1er juillet 1990, il ne faut pas l’oublier, car se fut une réussite, mais quelle préparation il y avait : les “pour” et les “contre” et les coups de pieds dans les chevilles. Qu’est ce que l’ASAVPA allait foutre son nez dans le désert rural. Nous étions partenaires de nos collègues salariés de la montagne pour la sortie de leur livre “Pépi raconte moi”, il fallait déjà le faire. Je pense que cette journée a eu des retombées économiques au niveau de la petite région. Là aussi, nous avions trouvé l’appui du Conseil Général, et la Chambre d’Agriculture a mis pas mal de moyens pour faire avancer le projet. L’ASAVPA a aussi fait fonctionner la formation professionnelle et humaine pendant plusieurs années.

 Voici avec ces quelques lignes, le travail d’un  président et de son équipe qui a travaillé avec l’esprit de famille et de camaraderie.

17 avril 1999

Identité

Nom: BLIN

Prénom: Bernard

Président ASAVPA Tarn

de 1976 à 1992

  

Identité

Nom: MARCOUL

Prénom: Michel

Président ASAVPA Tarn

de 1992 à aujourd’hui

Pourquoi mon implication dans le mouvement ASAVPA ?

 Tout jeune, dans ma montagne j’aimais organiser des jeux, créer des objets, les vendre aux touristes, etc. Passionné de rugby, très vite je chaussais les crampons : 15 années de rugby dans un petit club ça vous forge un sacré esprit d’équipe, c’est là que j’ai appris la solidarité avec les copains ; il fallait mouiller son maillot si on voulait être titulaire sur la pelouse, mais tout était diffèrent lorsqu’on se retrouvait en groupe après avoir passé des heures au milieu des arbres pour le travail. C’est en 1987 que je participe pour la première fois à une journée prévention de l’ASAVPA et c’est dans ces années là qu’en compagnie de quelques collègues on décide d’écrire un livre sur notre commune.« Pépi raconte moi « Sa parution est prévue le 1er juillet 1990 et le groupe se bat pour maintenir des activités dans ce coin de montagne. L’ASAVPA décide de nous soutenir dans cette initiative. C’est la journée départementale « Refusons le désert rural ». Tout a changé pour moi ce jour-là, j’ai compris qu’ensemble les salaries agricoles seraient plus fort et que l’ASAVPA était l’association faite pour ça ; en 1991 je deviens administrateur. Là j’ai le soutien de Bernard BLIN alors Président. Un an plus tard, je rentre au conseil de la région et deviens Président de l’ASAVPA du Tarn. Bernard BLIN est toujours à mes côtés pour m’aider, m’expliquer, me soutenir. Je voudrais le remercier de tout cœur Bernard, car c’est grâce a toi que je peux assumer aujourd’hui mes responsabilités dans le mouvement ASAVPA. Ce n’est pas tout les jours facile de tout comprendre mais très vite, mes activités me passionnent, mon implication s’accélère dans le monde agricole et en 1993 je représente la Présidence de la FRASAVPA au Conseil National à Paris.

Les échanges des salariés de toute la France au Conseil d’Administration National permettent d’avoir une vision plus large du salariat. Tout cela apporte de nouvelles idées et un plus pour notre département et notre région. En 1994 je suis élu administrateur à la MSAs. Ce mandat m’apporte beaucoup et me permet d’avoir une vue plus globale sur le monde agricole. En 1996, changement de Présidence au niveau national, et le nouveau Président Emmanuel GRUAND, me demande de rentrer au bureau comme secrétaire général Adjoint. C’est pour moi une grande joie, mais aussi une implication nouvelle qu’il faut gérer au mieux avec l’emploi du temps sur l’exploitation. Je dois remercier mon employeur, pour la confiance qu’elle m’accorde et pour le temps qu’elle me laisse pour assumer mes fonctions.

En 1998, l’Aveyron, rejoint la FRASAVPA Midi Pyrénées, et Suzanne Roux, me laisse la Présidence de la Région.

En 2007, je suis élu à la  Présidence de la  FNASAVPA.

Je me retrouve donc aujourd’hui sur la pyramide ASAVPA à tous les échelons. Il faut assumer ces fonctions et rester à l’écoute des salariés et de l’ensemble des partenaires, sans oublier qu’on reste salarié agricole.Tout ceci est très valorisant, mais c’est grâce à l’ensemble de vous tous que l’on a pu faire avancer le mouvement ASAVPA. Un homme seul, n’est rien, sans le soutien d’une équipe, qu’elle soit départementale, régionale, ou nationale. En espérant que mon travail apporte un plus aux salariés, je remercie les personnes qui m’ont aidé et m’ont transmis leur savoir-faire et la culture ASAVPA. Bernard, Suzanne, Brigitte, Emmanuel, … Et tous les autres que je ne peux citer.

De gauche à droite :

Jean-Marc SERIN animateur actuel

et

Maurice  BOURDONCLE premier animateur du  Tarn.

            Photo du 17 avril 1999

Du lien et de l'action pour les salarié(es) agricoles

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Direction publication : Jean-Marc SERIN