Catégorie : Metiers agricoles

Se former autrement…

Se former autrement… SeFormerAutrement - Salariés agricoles du Tarn

De part nos différentes études, nous vous avions montré les apports positif de se former ainsi que les possibilités d’accompagnement que vous pouviez avoir droits : Compte Personnel de Formation (CPF), Compte Professionnel de Prévention (C2P), Projet de Transition Professionnelle (PTP), Validation des Acquis de l’Expérience (VAE), contrat d’apprentissage et contrat de professionnalisation. Car VOUS avez des droits et le meilleur moyen de les utiliser c’est d’en parler dans un premier temps avec votre employeur mais vous pouvez aussi prendre rendez-vous avec un conseiller, via l’association des salariés agricoles ou vous rapprocher des centrales syndicale de votre choix qui vous conseilleront. Malheureusement malgré tout ces conseils, vous hésitez, encore des freins vous entoure empêchant de franchir le pas. Pas d’inquiétude, il y a d’autres axes qui peuvent vous lancer dans le chemin du développement des compétences professionnel. Voici quelques liens : Les plateformes et réseaux Les e-learnings L’expérience https://campnum.com/ https://www.fun-mooc.fr/fr/cours/?limit=21&offset=0&subjects=2778 La Vitibio d’Emilie et Benjamin en 2 mots (youtube.com) https://www.linkedin.com/learning/search?trk=guest_homepage-basic_guest_nav_menu_learning La Galerie du Ver de Terre (verdeterreprod.fr) https://www.youtube.com/@LeJardindEmerveille Les échecs sont des gains. Je ne vais pas vous mentir rien n’est facile et le tout cuit n’existe pas mais faut franchir le pas, personne ne le fera pour vous. Les premiers temps seront dur car pour tous, s’organiser pour se former n’est pas évident. Mais vous pouvez le faire, car en vous, vous avez cette force non déployée qui permettra d’acquérir et d’atteindre des connaissances nouvelles. Sébastien, salarié JEV

Maladie de Lyme et travail

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Maladie de Lyme et travail. Comment se protéger ? La maladie de Lyme est causée par une bactérie qui se transmet par la piqûre d’une tique infectée. Les travailleurs pratiquant des métiers comportant des tâches extérieures présentent un risque de contact avec des tiques. Ce dépliant décrit les signes de… Ed6304 (3)Lire plus de publications sur Calaméo

DDETSPP 81 : Fortes chaleurs – Canicule – Mesures 2024

DDETSPP 81 : Fortes chaleurs – Canicule – Mesures 2024 Agir en cas de fortes chaleurs - Salariés agricoles du Tarn

Fortes chaleurs – Canicule Des vagues de fortes chaleurs sont actuellement présentes sur le territoire (plus de 38 degré annoncé cette semaine par Météo France) et peuvent entraîner un risque sanitaire pour la population et les travailleurs. Les risques liés aux fortes chaleurs doivent être pris en considération par l’employeur dans le cadre de l’évaluation des risques (document unique d’évaluation des risques professionnels) et se traduire par un plan d’actions prévoyant notamment les mesures suivantes : – mettre en place une organisation adaptée pour limiter l’exposition des travailleurs aux fortes chaleurs (horaires décalés, pauses plus fréquentes …) et privilégier le télétravail lorsque cela est possible ; – informer les salariés sur les risques encourus (fatigue, maux de tête, vertige, crampes (…) pouvant entraîner des conséquences graves comme des coups de chaleur ou une déshydratation) ; – contrôler le bon renouvellement de l’air dans les locaux de travail fermés  et surveiller la température des locaux ; – mettre à la disposition des salariés de l’eau potable et fraîche ; – fournir aux salariés des moyens de protection contre les fortes chaleurs et/ou de rafraîchissement ; – s’assurer que le port des protections individuelles sont compatibles avec les fortes chaleurs ; *  Concernant les travailleurs en extérieur (secteur agricole, secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) …), l’employeur doit aménager leur poste de façon à ce qu’ils soient protégés des fortes chaleurs dans la mesure du possible. Il doit notamment mettre à la disposition des travailleurs : – un local de repos adapté aux conditions climatiques ou aménager le chantier de manière à permettre l’organisation de pauses dans des conditions de sécurité équivalentes ; – 3 litres d’eau potable et fraîche au minimum par jour et par salarié. *  En cas de déclenchement par Météo France de la vigilance rouge, l’employeur doit procéder, au titre de son obligation de sécurité, à une réévaluation quotidienne des risques encourus par chacun des salariés en fonction : – de la température et de son évolution en cours de journée ; – de la nature des travaux devant être effectués, notamment en plein air ou dans des ambiances thermiques présentant déjà des températures élevées, ou comportant une charge physique ; – de l’âge et de l’état de santé des travailleurs. En fonction de cette réévaluation des risques : – l’aménagement de la charge de travail, des horaires et plus généralement de l’organisation du travail doivent être ajustées pour garantir la santé et la sécurité des travailleurs pendant toute la durée de la période de vigilance rouge ; – la liste des salariés bénéficiant du télétravail doit être réexaminée, en prêtant une attention particulière aux femmes enceintes, aux personnes souffrant de pathologies chroniques ou en situation de handicap … Si l’évaluation fait apparaître que les mesures prises sont insuffisantes, notamment pour les travaux accomplis à une température très élevée et comportant une charge physique importante (ex : travaux d’isolation en toiture ou de couverture, manutention répétée de charges lourdes), l’employeur doit alors décider de l’arrêt des travaux. Les agents de l’inspection du travail sont mobilisés pour vérifier que ces mesures de précaution sont bien appliquées. Les services de prévention et de santé au travail peuvent également accompagner les employeurs à prendre les mesures de prévention nécessaires. *  Concernant les jeunes travailleurs, ils ne doivent pas être affectés à des travaux les exposant à des températures extrêmes susceptibles de nuire à leur santé (article D4153-36 du code du travail). Cette interdiction ne peut pas faire l’objet d’une dérogation. *  Concernant les heures perdues pour cause de canicule en cas d’activation du niveau rouge par Météo France, celles-ci peuvent donner lieu à une récupération des heures perdues pour cause d’intempéries ou une indemnisation au titre du dispositif « activité partielle » si l’entreprise a dû interrompre le travail (article R5122-1 du code du travail). Les dirigeants d’entreprises du BTP peuvent s’adresser à la caisse régionale de congés intempéries du BTP en cas d’interruption du travail (article L5424-8 du code du travail). Des informations sont disponibles sur le site du Ministère du Travail :  https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/guide_prevention_chaleur_2023.pdf Sur le site internet de l’INRS :  https://www.inrs.fr/publications/essentiels/travail-forte-chaleur.html Pour les entreprises du BTP, le site de l’OPPBTP et de la FNTP : https://www.preventionbtp.fr/actualites/risques/un-guide-pour-faire-face-aux-fortes-chaleurs-et-a-la-canicule-dans-le-btp_yz7UjUQ9LJ93xNxmSVbw9Z Sur le site de Santé Publique France : https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/climat/fortes-chaleurs-canicule Le numéro vert « Canicule Info Services » est activé en amont ou en période de vigilance Un numéro vert (appel gratuit depuis un poste fixe en France), le 0 800 06 66 66, est mis en place, du 1er juin au 15 septembre, par la Direction générale de la santé. Il permet de répondre aux interrogations individuelles sur le risque canicule, y compris en milieu professionnel. Les appels sont gratuits entre 9h et 19h depuis un poste fixe. DDETSPP 81 Cité administrative – Bâtiment E – 18 avenue du Maréchal Joffre – 81000 ALBITel : 05 81 27 54 19 – travail-emploi.gouv.fr LES CONDITIONS CLIMATIQUES PARTICULIÈRES Les conditions climatiques particulières (froid, vent, pluies, fortes chaleurs, soleil) peuvent présenter des risques pour votre santé. Anticipez les effets de ces conditions climatiques en mettant en place des moyens de prévention adaptés. Conditions Climatiques Particulieres

Le travail en jardins et espaces verts

Le travail en jardins et espaces verts ai generated 8413815 640 1 - Salariés agricoles du Tarn

Contraintes physiques: LES RÉFLEXES À ADOPTER Il est essentiel de préserver sa santé et celle de ses salariés pour réaliser un travail efficace et de qualité tout au long de sa vie professionnelle. De nombreuses solutions de prévention existent : méthodes d’organisation du travail, aides à la manutention, équipements de protection individuelle… N’hésitez pas à adopter les réflexes de prévention Lire la brochure Memo Contraintes Physiques PaysageLire plus de publications sur Calaméo

Forestier

Forestier Quelle est votre formation ? J’ai fait le BEP élevage à Fonlabour et le bac pro à Flamarens pour me destiner à m’installer un peu plus tard sur l’exploitation familiale en bovins viande à Sérénac.  Comment êtes-vous venu vers les métiers de la forêt ? C’était une opportunité d’emploi que j’ai trouvé à côté de chez moi et qui me permet de voir autre chose que les tracteurs et les vaches. C’est assez varié et intéressant, on fait de l’abattage, de l’élagage, du débardage au treuil et on prépare le bois de chauffage. Êtes-vous formé à ces métiers ? Non, j’ai appris en travaillant dans l’entreprise. Ça fait cinq ans que j’y suis et je pense continuer encore quelques années. Il suffit que le métier plaise et d’avoir un peu de volonté. Les deux principales activités sont le bois de chauffage et l’élagage en ville. Comment est organisé le travail ? Je travaille avec un stagiaire, un apprentis et l’employeur, puis il y a aussi deux bûcherons qui abattent en forêt. On travaille en équipe sur un secteur qui se limite entre Albi et Carmaux, on rentre tous les soirs chez soi, en tout cas, on ne sort pas du département. L’entreprise fonctionne dans un esprit familial du lundi au vendredi avec 35 heures par semaine. C’est un métier dangereux ? Il faut faire attention de ne pas se faire mal et aussi faire attention à ses collègues ; c’est important dans ces métiers qui s’effectuent manuellement. Je m’occupe du stagiaire avec le patron, pour lui apprendre les bases du travail. Pour manipuler les tronçonneuses, il vaut mieux savoir.  Propos recueillis par Jean-Marc Serin

Bovin lait

Êtes-vous issu du milieu agricole et quelle est votre formation ?Mes parents sont agriculteurs et dans mon parcours scolaire j’ai fait un BEP, CAP et bac pro en mécanique agricole, puis j’ai commencé un BTS agro équipements que je n’ai pas terminé. Ensuite j’ai passé une période à me chercher un peu avec des études en assurance, puis un CAP de plomberie au cours duquel je me suis rendu compte de la difficulté des relations avec les clients ; pour revenir finalement vers l’agriculture avec le BPREA en formation adulte.   Quels étaient vos objectifs en étudiant la mécanique agricole ?C’était d’être capable de faire l’entretien et de réparer les tracteurs sur la ferme familiale. En électricité et en hydraulique ce sont juste des notions théoriques mais pour la mécanique j’ai des bases qui peuvent me servir. Et après ces différentes orientations, comment a commencé votre vie professionnelle ?J’ai travaillé pour le service remplacement, pendant un an, plutôt spécialisé en élevage bovin lait de par ma formation avec la ferme familiale ; pour la traite, j’étais tout de suite opérationnel. Ensuite, j’ai été embauché pendant neuf mois comme ouvrier agricole à Flamarens pour la grande culture et l’élevage laitier où je devais encadrer des élèves de toutes origines. Je me suis rendu compte des différents types de personnalités, ça allait de ceux qui croyaient tout connaître, en passant par des jeunes très autonomes et jusqu’à ceux qui découvraient le métier ; c’était enrichissant, j’aimais bien mais à cette période je trouvais qu’il y avait des problèmes d’organisation. Et actuellement, comment est organisé votre travail ?Je travaille à mi-temps sur cette exploitation bovin lait où je suis présent en alternance une semaine du mardi au jeudi et une semaine le mardi et le mercredi. Mers horaires sont définis de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h plus éventuellement des remplacements en cas de besoin. Le recrutement s’est fait par connaissance, j’étais disponible et d’une ferme voisine. Quelles sont les tâches qui vous sont confiées dans votre métier ?Le matin j’aide à la traite et mes journées sont organisées en fonction des besoins de l’exploitant. J’effectue les travaux des champs ou je nettoie les bâtiments, je donne des soins aux animaux ou je les transfère de lieu…, je repère les vaches en chaleur et je participe à faire les vêlages. Ce sont des travaux assez variés qui se définissent au jour le jour. Je bénéficie d’un bon relationnel et d’autonomie dans le travail. Pour l’avenir, je suppose que vous envisagez plutôt un emploi à pleintemps ?En effet, il est prévu que je sois embauché pendant quelques années chez mes parents, aussi à mi-temps en gardant mon emploi actuel. Quand mes parents seront à la retraite, je risque de m’installer en conservant, si c’est possible, mon emploi à mi-temps. Avec votre situation, le statut de salarié vous convient-il ?Oui, je peux m’organiser pour concilier vie familiale et vie professionnelle et je n’ai pas le travail de gestion de l’exploitation, je peux consacrer du temps à mes loisirs, ça me permet de continuer à jouer au rugby à 13. Propos recueillis par Jean-Marc SERIN.

Polyculture élevage

Se sentir bien dans son corps et dans sa tête Depuis combien de temps êtes-vous salarié agricole ? Pouvez-vous me décrire votre métier ? Salarié agricole depuis dix ans sur une même exploitation en polyculture au sein de laquelle on trouve un élevage bovin (blonde d’aquitaine), des cultures céréalières avec une partie en irrigation, une culture spécifique labellisée à savoir l’ail rose de Lautrec, mon métier consiste à répondre et à m’adapter aux exigences des diverses productions. Technicité, perspicacité et volontarisme sont les clés qui permettent d’y parvenir. Êtes-vous issu du milieu agricole, de la région (canton, département) ? Quel est votre niveau de formation ? Avez vous fait des études agricoles ? Originaire du département, j’ai accumulé dès l’âge de 15 ans des jobs d’été en agriculture. Mais n’étant pas directement fils d’agriculteur, je n’ai pas suivi un cursus scolaire agricole, mais des études supérieures classiques. Pourquoi vous êtes-vous orienté vers le salariat agricole ? Et vers votre secteur de production actuel ? Quelles sont les tâches que vous préférez ? Qu’est-ce-qui dans votre travail est une source de motivation et de satisfaction au quotidien ? Le salariat agricole s’est imposé à moi car il répondait à plusieurs critères : métier « non délocalisable » au sein même de ma région d’attache et diversité dans le travail au quotidien. C’est un métier qui couple les capacités d’analyse et une bonne condition physique qui fait qu’on se sent bien « dans son corps et dans sa tête » . Les tâches les moins répétitives restent les plus motivantes. La satisfaction vient naturellement lorsque un travail méritant est reconnu à sa juste valeur. Qu’appréciez-vous le plus dans vos conditions de travail ? Comment a évolué votre responsabilité ? Appréciez-vous la(les) responsabilité(s) qui vous est(sont) donnée(s) ? Quels sont selon vous, les avantages à être salarié agricole plutôt qu’agriculteur ? Dans les conditions de travail, c’est l’autonomie que j’apprécie le plus. Les responsabilités sont une preuve de confiance et sont toujours valorisantes ; cependant elles ne dépendent pas uniquement de la qualité de notre travail mais aussi de l’ouverture d’esprit de l’employeur. Quant aux avantages d’être salarié, je n’en vois aucun, quand on aime ce métier on est salarié par défaut. En terme de condition de vie et situation familiale, quels sont les avantages selon vous ? En condition de vie c’est de travailler à proximité, on évite les heures de transport en commun ou les bouchons. Quels avantages selon vous en rémunération et avantage en nature ? La rémunération de base est trop faible pour en vivre. Souhaitez-vous continuer dans le salariat agricole ? Avez-vous des objectifs professionnels ? des projets d’évolution ? Pour l’avenir, le salariat agricole est le meilleur tremplin qui soit en vue d’une hypothétique installation. Dans un monde agricole qui peine à renouveler les générations, installer un jeune issu du salariat est une garantie de compétences et d’adaptabilité. Quelles qualités, compétences souhaiteriez-vous mettre en valeur auprès du grand public ? Si le poste occupé n’est pas un poste répétitif (triage d’ail, taille de vigne) le métier peut être une véritable source d’épanouissement. Il demande à la fois des qualités physiques et intellectuelles qui le rend complet. Quel(s) message(s) souhaiteriez-vous donner auprès de personnes en recherche d’emploi et attirées par l’agriculture ? Le monde agricole n’étant plus familial mais industriel, il demandera de plus en plus une main-d’œuvre qualifiée et compétente. Sa diversité et sa technicité grandissante offre, à mon sens, de belles opportunités de carrière pour des postes qualifiés. Le plus gros atout est l’avenir : l’apprentissage du métier et les opportunités qu’il offre, permettent d’évoluer parfois vers une installation personnelle. Aujourd’hui, avez-vous le sentiment d’avoir atteint vos objectifs ? Et enfin, quelle est votre plus grande satisfaction dans votre situation professionnelle actuelle ? Mes objectifs sont en passe d’être atteints. Ma satisfaction dans la situation actuelle, c’est d’avoir atteint un niveau de compétence équivalent à bon nombre d’agriculteur. Propos recueillis par Jean-Marc SERIN.

Grandes cultures

Grandes cultures Quelle formation as-tu suivi ?J’ai un bac STAE production animale, un BTS ACSE et un BTS GDEA (Génie Des Équipements Agricoles) que j’ai fait en alternance avec un concessionnaire de machines agricoles. J’ai fini en juillet 2007 et j’ai passé tous les permis : poids lourd, super lourd, matières dangereuses et FIMO. Comment s’est passé le recrutement ?J’ai postulé à la CUMA en décembre 2007 et j’ai commencé en mars 2008. De janvier à mars 2008, ils m’ont envoyé en formation mécanique à Toulouse chez un concessionnaire moissonneuse et ensileuse CLAAS, partenaire de la CUMA. Pour la conduite, j’avais les bases en étant issu d’une famille du milieu agricole où on est chauffeur d’ensileuse de père en fils. Quels sont les attraits que tu trouves à ce métier ?Je suis surtout intéressé par la conduite, ce qui m’occupe environ sept mois de l’année. De mi avril à fin octobre je conduis au moins deux fois par semaine. Les mois d’hiver, je suis à l’atelier pour l’entretien et les révisions du matériel en accord avec nos partenaires. C’est un métier qui s’exerce tout seulEn effet, mais ce n’est pas gênant. En étant seul, on réfléchi à sa sécurité, je pense que l’on travaille plus intelligemment, j’en ai pris l’habitude pendant mes deux mois de formation en concession.   Quelles sont les subtilités du métier ?Il faut connaître les réglages des machines, par exemple en céréales c’est différent d’une variété à l’autre, si c’est de bonne heure ou en milieu de journée, … Les réglages changent d’une marque à l’autre et en fonction des conditions climatiques. 80 % de mon temps, je conduis le matériel de la CUMA, je le connais bien, c’est un avantage. Quelle est la dimension de la CUMA ?La CUMA des éleveurs de la vallée du Girou compte environ 80 adhérents et 30 adhérents pour la CUMA de Valmont qui est celle de l’ensilage. Comment faire pour gagner la confiance d’autant de personnes ?Ça vient avec le temps, en pratiquant les différents exploitants. Quand je travaille chez eux, je vois si ça leur convient ou pas et donc je m’adapte en fonction de ce qu’ils attendent de mon travail. Au début c’est un peu difficile, mais quand la relation de confiance est installée je me régale de travailler pour eux. Quand les agriculteurs m’appellent directement c’est qu’ils sont satisfait de moi. Comment se répartissent tes heures de conduite ?Par ordre décroissant, le maximum c’est en moissonneuse, puis en ensileuse, télescopique et camion polybenne pour les céréales. Le télescopique est souvent commandé en service complet. Pour l’ordre des céréales, on va commencer par les pois, l’orge, le colza, les blés (dur et tendre) où la priorité va être donnée au blé dur. Qu’est-ce qui est le plus intéressant ?C’est que les agriculteurs m’appellent directement et que je puisse m’organiser. Au bout de ma quatrième année c’est mieux, je prends l’habitude de la gestion des chantiers. La première année a été dure, avec des pannes, beaucoup d’herbe par terre et les menaces de pluie, les agriculteurs perdaient la patience… Aujourd’hui, comme j’interviens sur un grand secteur géographique, les tournées s’échelonnent sur le temps avec les différentes conditions climatiques. D’une année sur l’autre, l’organisation ne change pas beaucoup et en amont, je prends l’initiative d’aller voir les exploitants pour discuter avec eux de l’avancement des travaux.  Propos recueillis par Jean-Marc Serin